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  Accueil > Voyages > France > Aix-en-Provence > L'Hôtel de Châteaurenard

L'Hôtel de Châteaurenard - XVIIe siècle

19, rue Gaston de Saporta - Entrée Libre


Poussez cette porte !
Un trésor est caché derrière !

L'architecture

"L'hôtel de Châteaurenard possède un escalier à balustres décoré de peintures en trompe-l'oeil de Daret [...].

La décoration de cet escalier est un modèle de peinture en trompe-l'oeil. Elle représente la Vertu Immortelle survolant une architecture d'inspiration italienne, de style à la fois Renaissance et Baroque."

André Bouyala D'Arnaud
Evocation du Vieil Aix-en-Provence

L'escalier

On voit "un laquais tête nüe, vêtu de couleur feuille-morte, avec le galon bleu, qui sont les couleurs de la Maison, qui sort d'une des fenêtres et pousse le rideau qui la couvre, comme pour voir qui entre. Ce laquais est le vray portrait d'un autre qui estoit alors de service dans cette maison. Sa grande ressemblance, la force de la couleur, la naïveté avec laquelle il pousse ce rideau, la croisée vitrée qui se découvre à demy, et le dedans de la chambre qui se voit au travers de la fenêtre, font un effet si surprenant qu'il n'entre presque personne qui ne s'adresse à ce feint laquais, particulièrement dans les temps qu'il servoit, de quoy le maistre se faisait plaisir sans égal. Dans l'entre-deux des colonnes se voit une cage suspendüe. Je dis qu'on la voit suspendüe parce qu'elle est si bien peinte que... l'on n'ose quasi croire que ce soit une peinture. Cette cage est de fil de fer doré avec un perroquet dedans" (de Haitze).


Pour l'anecdote

Le Grand Roi Louis XIV fut logé dans l'Hôtel de Châteaurenard lors de son séjour à Aix en 1660, juste avant son mariage avec l'infante d'Espagne Marie-Thérèse.
Le roi "fut si surpris de voir tant de beautés en cet escalier qu'il commanda à ses gardes du corps d'avoir soin qu'on ne gâtât rien, sur des peines qu'il eut la bonté d'ordonner" (de Haitze).

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2001-2005